

Compte-rendu Italie du 27 mai au 3 juin 2022
Le premier mot qui vient à l’esprit des 42 personnes de ce premier circuit en Italie c’est ENFIN…
Ce pays s’appelle vraiment «désiré», et nous sommes accueillis chaleureusement par notre accompagnateur Marco et notre chauffeur Eduardo.
Fatigués mais de bonne humeur, nous visitons Milan. Nous parcourons la Piazza del Duomo et sa troisième plus grande cathédrale d’Europe avec son marbre blanc, ses 3400 statues et sa silhouette crénelée. Nous arrivons dans la galerie Victor-Emmanuel II du plus ancien centre commercial au monde. Elle est ornée d’une verrière, de mosaïques au sol et bordée de cafés, de boutiques de mode et de luxe. Pas le temps pour le shopping ce qui ravit les messieurs… Nous débouchons sur la piazza della Scala où siège la statue de Léonard de Vinci et le mythique opéra de la Scala. Nous terminons par le château des Sforza du XVème siècle, grande forteresse qui abrite une bibliothèque, un musée. Nous remarquons beaucoup de trafic, tels que ces tramways de 1929, mais aussi beaucoup de voitures, vespas ce qui génère de la pollution. Un vœu de la municipalité pour 2030 : Milan sans voiture. On leur souhaite.
Puis en route pour notre première nuit sur le lac Majeur. Après notre dîner, plusieurs d’entre nous n’ont pas résisté pour aller se promener au bord du lac.
Le lendemain matin, nous découvrons ce paysage idyllique, nous prenons le bateau qui nous emmène visiter les Îles Borromées.
La première, c’est l’île des pêcheurs avec ses ruelles tortueuses et ses maisons si pittoresques.
Puis nous apercevons l’îlot de la Marghera aussi appelé l’Île de l’amour, avant de débarquer à Isola Bella. Si à l’origine, ce n’était qu’un rocher, maintenant c’est la perle du lac. Nous passons à travers une succession de statues, fontaines, fleurs et plantes rares, en compagnie de magnifiques paons blancs qui ne sont pas avares de faire la roue en notre honneur. Nous sommes éblouis par le palais avec des salles richement meublées, des lustres de Murano et des tableaux de maîtres. Le lieu le plus étrange du Palais ce sont les chambres souterraines incrustées de coquillages et de marbres.
L’après midi, en route pour le lac Orta peut-être le plus romantique avec la ville Orta et ses ruelles en galets bordées de maisons colorées. Nous débarquons sur l’Île de San Giulio avec sa seule rue « le chemin du silence » qui nous amène à méditer tout au long de ses 275 m. Nous visitons la basilique et nous avons une pensée pour les sœurs du couvent qui ne sortent qu’une fois dans l’année.
Lors de notre retour à l’hôtel, «il ne neigeait pas sur le lac Majeur» mais il pleuvait et le ciel était paré de nuages rose-oranger qui bien sûr se reflétaient sur le lac. Splendide.
Avant de regagner nos chambres l’humeur toujours joueuse, nous nous sommes retrouvés pour beaucoup d’entre nous devant la porte de chambre de Patrick tout étonné de nous voir ici. Nous avons réclamé un digestif, mais nous étions trop nombreux, en tout cas, nous avons bien ri.
Quel cadeau pour la fête des mères, le lac de Côme en forme d’Y renversé le plus profond 402 m et le lac de Garde le plus grand. Nous nous arrêtons à Côme sous la pluie, où nous sommes rentrés dans la cathédrale gothique et nous avons pu entendre « le gloria ». Nous reprenons la route en traversant de jolis villages aux superbes villas. A Laglio, Monsieur Georges Clooney nous a convié en sa demeure, mais nous avons dû décliner son invitation car la villa Carlotta nous attendait avec son jardin botanique planté d’arbres et de fleurs provenant du monde entier. Nous avions la chance d’avoir un botaniste parmi nous et nous l’avons bien sollicité. Un grand merci à lui.
Après le déjeuner, nous embarquons pour Bellagio. Que dire, les montagnes tout autour de nous, le lac qui se sépare, des villas et hôtels majestueux et des ruelles qui descendent jusqu’au lac bordées de magasins, de cafés et de glaces. On ne résiste pas aux glaces italiennes ni aux cappuccinos. En soirée, nous nous installons dans notre hôtel sur les hauteurs du lac de Garde.
Et c’est parti pour une excursion panoramique de ce lac. Nous traversons des villes magnifiques, telles que Garda, Peschiera, Bardolino, Malcesine, Riva et pour finir Lazise recommandée par Marco. C’est une succession de petits ports, de ballades aménagées autour du lac et toujours le mont Balto qui domine et confère au lac de Garde, un air de Fjord.
Nous quittons avec regret cette région des lacs si attachante, pour découvrir d’autres villes célèbres telles que Vérone. En chemin, la bonne humeur est toujours présente, on a même eu droit à un lâcher d’œufs dans le car, rappelez-nous l’âge des participants…
Vérone nous apparaît près du fleuve Adige, nous retrouvons des châteaux forteresses des Scala, mais aussi des sites remarquables datant de la Rome antique comme l’amphithéâtre, les arènes. Puis nous passons au XIIème siècle avec la Tour des Lamberti et bien sûr l’incontournable maison de Juliette avec son balcon et sa statue. Nous quittons Vérone sous la chanson de Charles Aznavour « nous irons à Vérone » interprétée par notre Président.
L’après-midi est consacré à Padoue avec la basilique Saint-Antoine, sa façade romane, ses dômes byzantins et sa tour centrale en style gothique. La basilique contient le tombeau et les reliques de Saint Antoine de Padoue qui était entre autre connu pour retrouver les choses perdues. Nous longeons la plus grande place de Padoue dotée d’un canal circulaire entouré de 78 statues. Puis nous nous acheminons vers la ville des amoureux.
Venise : Notre bateau privé nous emmène à travers la lagune à la découverte de la Basilique Saint-Marc et du Palais des Doges, c’est tout simplement grandiose. La Basilique est dotée de plusieurs coupoles. Un lion et les chevaux de St-Marc couronnent son portail. Alors que les mosaïques recouvrent le sol, le marbre prend sa place sur les murs, les plafonds sont recouverts de mosaïque à fond d’or.
Le palais des Doges : Les doges de Venise y ont habité jusqu’en 1797. Le pouvoir législatif, exécutif et judiciaire était centralisé entre les mains du doge. Le palais a également abrité les prisons de Venise sous les toits dont Casanova a goûté une cellule. Puis 19 autres furent construites en sous-sol. Cette nouvelle prison et le palais n’étaient séparés que par le Rio della Paglia et le seul lien entre les deux était le pont des Soupirs entièrement fermé que les prisonniers prenaient à la suite de leur jugement jusqu’à leur geôle.
Nous avons un peu de temps pour déguster un café, ou tout simplement flâner le long du grand canal.
Le lendemain, nous reprenons notre vaporetto direction Burano. Cette île est réputée par ses dentelles et ses maisons colorées. Initialement c’était un village de pêcheurs, maintenant l’île s’est ouverte aux touristes.
Seconde île : Torcello . A partir du XIIème siècle la lagune entourant Torcello s’envase et les habitants quittent l’île. Maintenant il n’y a plus que 14 habitants. Quelques uns des canaux subsistent et de nombreux vénitiens viennent ici pour se marier. L’édifice le plus remarquable est la cathédrale Santa Maria Assunta, mais beaucoup d’entre nous ont préféré le jardin très fleuri juste à côté. Retour à Venise où après le repas, nous avons quartier libre, les gondoles ont été sollicitées, et nous avons apprécié juste flâner dans les petites ruelles de Venise.
De bonne heure, mais toujours de bonne humeur, nous prenons la route pour notre dernière destination, Bologne. Cette ville est située dans la plaine du Pô. Sur la plazzia Maggiore se dresse la basilique San Petronio avec sa façade inachevée. Nous traversons le quartier des échoppes de jambons, de mortadelles, qui nous met en appétit, d’ailleurs notre dernier repas fut une assiette de charcuterie et des tagliatelles à la bolognaise, bien sûr. Succulent.
Il est temps de quitter Marco qui a tenu à nous accompagner jusqu’au bout à l’enregistrement des bagages. Nous avons eu beaucoup de chance, Marco était toujours disponible, attentionné et d’une richesse d’allocution fabuleuse tant sur l’histoire que la géographie de son beau pays. Il a largement contribué à la pleine réussite de ce séjour.
Certes, nous sommes fatigués, nous avons eu des déboires, des places d’avion refusées jusqu’au dernier moment, des valises perdues, abîmées, un intrus parmi nous appelé Covid, mais malgré tout on ne garde en mémoire que le positif, nos rires, nos blagues, un foulard prêté pour rentrer dans une église, un bonbon, voire même des mots fléchés donnés dans l’avion jusqu’au partage de madeleines. C’est cela l’esprit et l’entente de Saint-Jean Bien-Être.
A bientôt sur nos prochains voyages et ARRIVEDERCI
Texte de Sylvie Portheault