Saint-Jean Bien-Être

Grande marche du vendredi 14 février 2020 à Guilly

Ce matin, nous avons rendez-vous pour la grande marche mensuelle et c’est avec satisfaction que nous constatons que la météo semble vouloir être clémente : oubliés, le vent et la pluie de jeudi, la température est exceptionnellement douce pour la saison, les nuages semblent avoir pris la bonne résolution d’épargner les braves randonneurs que nous sommes.
Le départ est fixé près du moulin de Bel-Air à Guilly, un des rares moulins à pivot du département, qui date du début du XVIIIème siècle. Son bâtiment d’accueil est surmonté d’une jolie girouette que nos trente et un marcheurs ne manquent pas d’admirer. Nous parcourons quelques centaines de mètres et là, à l’endroit qui porte le mystérieux toponyme de « Bouteille », c’est un autre témoin des activités d’autrefois que nous découvrons : une ancienne tuilerie du XIXème qui fait face à la Loire, la Loire que nous connaissons bien, et pourtant, certains d’entre nous ne peuvent retenir un « Oh » d’admiration, car nous sommes en face du célèbre méandre de Guilly, un paysage d’exception, un des plus beaux que puisse offrir le fleuve royal. Et, cerise sur le gâteau, nous apercevons au loin la basilique de Saint-Benoît-Sur-Loire.
Mais notre temps est précieux, il faut continuer, nous pénétrons dans les bois, empruntant un chemin boueux, un peu glissant, bien travaillé par les sangliers. D’ailleurs, à propos de sangliers, ceux qui sont en tête, nos stakhanovistes de la marche, en aperçoivent un groupe de cinq ou six qui s’enfuient à leur approche.
Nous parcourons ainsi dix-neuf kilomètres, non sans faire quelques rencontres agréables : des moutons à la toison impressionnante d’épaisseur, qui viennent quémander un peu d’affection, un âne qui nous salue fort civilement et aussi deux ou trois chevaux qui ponctuent notre passage de quelques hennissements joyeux. Bien sûr, le paysage est un peu tristounet, les arbres n’ont pas encore de feuilles, mais pour nous faire honneur, Dame Nature a déroulé devant nous de somptueux tapis de perce-neige et les premières jonquilles nous promettent l’arrivée du printemps pour bientôt.
Mais hélas, tout a une fin ; vers 12 heures 30, le moulin réapparaît, et c’est avec un brin de nostalgie que nous nous quittons, après une matinée riche en découvertes et en convivialité,et nous nous donnons rendez-vous pour le mois prochain,

le vendredi 13 mars

Rassemblement à 7 heures 15 à Montission

Texte de Françoise Giffaut
Photos d’Alain Charderon et Françoise Giffaut

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