Journée des marcheurs à Montigny-le-Gannelon le 2 avril 2015
Aujourd’hui jeudi 2 avril,c’est le grand jour, celui de la traditionnelle « journée des marcheurs ». Dès huit heures, une cohorte composée d’une trentaine de voitures part de Montission pour se rendre en Eure-et- Loir, très précisément à Montigny-Le-Gannelon.
Arrivés là, nous laissons nos véhicules à proximité du château pour accomplir notre devoir de randonneurs. Pendant deux heures, sous un ciel plus clément que ne le laissaient craindre les prévisions, nous cheminons à travers les bois bordés d’ajoncs au jaune éclatant et tapissés de pervenches, de blanches anémones et de boutons d’or; plus haut, les oiseaux, tout à la joie du printemps revenu, nous offrent un concert impromptu. Puis nous quittons la forêt pour emprunter sur quelques centaines de mètres le délicieux chemin qui longe le Loir dont les rives escarpées servent d’écrin à quelques jolies maisonnettes avec des jardins abondamment fleuris de primevères qui suscitent l’admiration de tous. Enfin, une petite grimpette nous ramène au château.
A ce moment-là, certains estomacs commencent à crier famine et nous nous installons dans le manège de type Baltard aimablement mis à notre disposition par la châtelaine pour un pique-nique copieux et très animé, précédé d’un apéritif et suivi d’un café offerts par Saint-Jean Bien-Être.
Puis à partir de 14 heures commence, sous la houlette des propriétaires et de leur nièce, la visite du château, merveille du quinzième siècle qui, côté est, jouit d’un panorama époustouflant sur le Loir et les plans d’eau environnants. Mais l’intérieur réserve lui aussi bien des surprises; il regorge de trésors amassés au cours des siècles : mobilier précieux, tableaux de valeur, assiettes italiennes, un cabinet très précieux constitué d’ébène, de bronze et d’écailles de tortue…….., tout cela détaillé avec beaucoup de compétence et de savoir-faire par nos guides dont il n’est pas difficile de mesurer l’attachement à cette demeure qui est celle de leur famille depuis sa construction.
Hélas, aux environs de seize heures, il faut songer au retour, avec un brin de nostalgie : ce fut une très très belle journée, une grande réussite.
Texte de Françoise Giffaut