Marche du vendredi 8 mars 2019 à Cloyes-sur-le-Loir
C’est jour de grande marche aujourd’hui et le moins que l’on puisse dire, c’est que les choses se présentent bien, seuls quelques nuages inoffensifs arpentent nonchalamment les cieux et le soleil semble déterminé à nous tenir compagnie. Nous prenons la direction de Cloyes, charmante petite bourgade à la limite de la Beauce et du Perche.
Dès notre arrivée, nous sommes surpris de voir que le Loir a fait des siennes et que les prés alentour sont complètement inondés. Mais qu’importe puisque l’itinéraire prévu nous emmène d’abord sur les hauteurs : oh ! dure-dure la grimpette pour les habitués du plat que nous sommes ; « l’attelage suait, soufflait, était rendu. »* Mais très vite les choses s’arrangent et nous parcourons plusieurs kilomètres au milieu des bois, admirant çà et là de très belles maisons qui donneraient presque envie d’aller vivre à la campagne.
Dix heures trente, c’est l’heure du traditionnel casse-croûte, puis nous repartons pour nous retrouver bientôt en pays connu : nous voici devant le château de Montigny-Le-Gannelon où a été organisée la journée des marcheurs il y a quatre ans. Nous évoquons avec un brin de nostalgie la visite du château sous la houlette de la propriétaire, « la baronne », qui nous a beaucoup amusés en nous montrant les stigmates qu’ont laissés ici et là les frasques qu’elle a pu commettre enfant en compagnie de ses frères.
Retour aux choses sérieuses : nous poursuivons notre route et redescendons d’un pas alerte dans la vallée, mais là, mauvaise surprise : impossible de faire le tour des étangs comme prévu, tout est inondé et nos responsables, dans leur grande inconséquence, ont omis de nous dire qu’il fallait apporter ses bottes. Dépités, nous nous interrogeons et, finalement, nos chères têtes pensantes décident que la seule solution raisonnable est de reprendre la direction du parking. Heureusement, le chemin qui longe le Loir est tout à fait carrossable et très pittoresque ; nous admirons au passage quelques jolies maisons troglodytes et bientôt, trop tôt même, nous sommes de retour aux voitures, n’ayant parcouru que treize kilomètres. Le problème, c’est que les chefs, rigoureux qu’ils sont, annoncent que nous devrons rattraper le mois prochain et donc faire vingt-sept kilomètres au lieu de vingt. Avis à nos vaillants marcheurs !!!
Ce fut malgré tout une très belle matinée, comme de coutume ; d’ailleurs, il y a un signe qui ne trompe pas : les participants sont de plus en plus nombreux et nous étions aujourd’hui trente-cinq à battre la campagne, dans la joie et la bonne humeur, comme d’habitude !
*Jean de La Fontaine, le coche et la mouche
Prochain rendez-vous le vendredi 12 avril
Rassemblement à 7 heures 15 à Montission
Texte de Françoise Giffaut
Photos de Dominique Chevalier, Daniel Corjon et Françoise Giffaut