Saint-Jean Bien-Être

Sortie à Chantilly le 27 août 2020

Notre premier voyage de l’année s’est déroulé sur le site prestigieux du domaine de Chantilly.
Nous quittons le parking de Montission à 7 h 30. Après une halte sur l’autoroute, nous traversons Paris sans encombre et après Vineuil-Saint-Firmin et ses très belles demeures, nous découvrons le parc et le château de Chantilly.
Nos tickets et notre livret de visite en poche, nous nous scindâmes en trois groupes sous la coupe de Patrick, Marie-Pierre et Betty. A l’entrée du château une guide nous est attribuée et c’est au pas de charge que nous partons à l’assaut des différentes galeries d’art.
Un peu d’histoire :
Le château fut modifié ou reconstruit à plusieurs reprises entre l’époque gallo-romaine et le XIXème siècle. A l’origine c’était une maison fortifiée érigée sur un ilot rocheux au milieu de la forêt. A la fin du Xème siècle, Le Bouteiller édifie un château fort que la Jacquerie détruira en 1358. Monsieur D’Orgimont construit une nouvelle citadelle puis Guillaume de Montmorency érige une chapelle. En 1560 le petit château est construit. Puis le grand Condé entreprend des travaux considérables. Le Nôtre dessine les vastes jardins traversé par la « nonette ». Après la mort du Prince en 1686, Louis Henri duc de Bourbon fait élever les grandes écuries à l’ouest du grand château pour la chasse par l’architecte Jean Aubert et à l’est le château d’Enghien. En 1772, un hameau de petites maisons est construit dans le parc entouré d’un jardin à l’anglaise. Saisi à la révolution, le domaine est pillé, le grand château rasé, Sous la monarchie de juillet, le duc d’Aumale entreprend de remettre le site en état à partir de 1840 avec l’architecte Daumet. Le grand château est reconstruit dans un style renaissance. Le duc, grand amateur d’art, réunit à Chantilly des tableaux, des manuscrits, des tapisseries et des sculptures qu’il lèguera à l’Institut de France. Dans son testament, le duc stipule que l’accrochage des tableaux doit être conservé et qu’aucune toile ne doit sortir de Chantilly. Le site prend le nom de « Musée Condé ». De 1914 à 1917, Chantilly abrite le grand quartier général des armées françaises.
Un peu d’art :
Grâce à la vie du duc d’Aumale, ses séjours en Afrique en tant que gouverneur et son exil en Angleterre, nous pouvons admirer plus de 550 tableaux dont :
Le massacre des innocents de Nicolas Poussin en 1658.
Le déjeuner d’huîtres de Jean François de Troy en 1735.
La madone de Laurette de Raphaël en 1510.
Ces tableaux étaient dans la grande galerie de peinture prolongée de la rotonde. Puis dans la galerie de Psyché, nous avons contemplé de magnifiques vitraux et dans le Sanctuario, des tableaux de Raphaël, de Botticelli et Lippi se sont présentés à nos yeux. Nous continuons notre visite dans l’impressionnant cabinet des livres; 19000 volumes y prennent place dont le célèbre « les très riches heures du Duc de Berry ». Puis le cabinet d’arts graphiques nous accueille avec de grands noms tels que Léonard de Vinci, Rembrandt, Raphaël, Poussin, Watteau, Delacroix etc.

Midi arrive et nous sommes heureux de nous assoir dans la salle du restaurant la capitainerie. Voici notre menu :
Pressé de bœuf au foie gras avec sa quenelle de chantilly salé aux herbes,
Filet de daurade aux petits légumes,
Tarte de fruits de la passion et sa quenelle de chantilly,
Boisson : vin rouge du Vaucluse et café.
Nous avons eu un cours privé sur la crème chantilly par le chef de la capitainerie et sa dégustation.
Recette : 80 cl de crème fluide à 35 %, 80 g de sucre glace, 2 cuillerées de vanille liquide. Primordial, il faut mettre les ingrédients dans un saladier frais lui-même dans un saladier plus grand rempli de glaçons. Commencer au fouet doucement et dès que la crème devient un peu jaune, fouetter plus vigoureusement et surtout DÉGUSTEZ.
Après cet instant gustatif, à 14 h30 nous prenons le chemin des grandes écuries où une animation équestre nous est offerte dans le Dôme doté d’une énorme fontaine qui servait à abreuver les chevaux en retour de la chasse. Nous apprenons qu’il faut plusieurs mois pour un dressage. Nous passons devant les différentes stalles où sont inscrits les chevaux célèbres. Nous finissons notre après-midi par la visite du musée du cheval inauguré en 2013. Nous découvrons le cheval à travers les époques, les différentes races, les emplois pour le travail des champs, le cheval durant la guerre et bien sûr sa place prédominante dans les chasses à courre et courses à l’hippodrome. La dernière partie de notre visite est consacrée aux loisirs et sports équestres ainsi qu’aux chevaux de carrousel.
Il est 16h50, nous regagnons notre car pour une arrivée vers 19h50 à Montission.
Certes, la journée a été bien remplie, il faudra revenir pour visiter les grands appartements, les différents jardins, passer plus de temps sur les œuvres d’art et admirer un spectacle équestre, pourquoi pas… Mais malgré tout, l’ambiance de Saint-Jean Bien-Être opère toujours et ce pour notre plus grand plaisir.

Courtoisement,
Texte de Sylvie Portheault
Photos de Maryvonne Bitarelle

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