Italie du 10 au 17 mai 2012
NAPLES – ROME, la Côte Amalfitaine
Résumer ce magnifique périple en Italie n’est pas chose aisée tant les 8 jours furent riches en sensations diverses. Il suffirait de dire que le programme fut en tous points respecté et même enrichi, que la prestation Dunois fut excellente, que le temps fut magnifique et pour ce qui est de la richesse des sites, d’encourager les plus curieux à se rendre sur les sites internet, mais ce serait passer à côté de ce qui fait que ce voyage a été, de mémoire de « grand voyageur » particulièrement réussi .
Nous partîmes 52 de Saint-Jean, ou plutôt 51 et notre guide local (de Saint-Jean) : Patrick, nous fument comptés et recomptés plus d’une fois au cours de ce voyage par nos deux Pat. Patrick et Patricia notre guide nationale. Tous deux firent en sorte qu’il n’y ait aucune anicroche pendant tous le voyage. Les clefs des chambres d’hôtel furent toujours remises avec célérité. Nous n’avons jamais attendu mais, c’est à souligner, personne n’est arrivé en retard aux rendez-vous fixés. Quelques mots sur Patricia notre guide Nationale : elle fut tout de suite adoptée par l’ensemble du groupe, beaucoup de connaissances, un gentil culot (nous avons pu profiter des meilleurs places), une maitrise parfaite de notre langue, beaucoup d’humour, aimant les histoires drôles, profitant des parcours en car pour compléter, réexpliquer les prestations des deux guides locales et surtout beaucoup de charisme.
Naples : Programme de visites respecté mais en plus une halte sur la route de la corniche où nous avons pu voir au loin le Vésuve, serein, nappé dans une brume de chaleur. Quelle vue du golfe de Naples ! En premier plan des magnolias et sur la ligne d’horizon la fusion du bleu profond de la mer se fondant avec le bleu pâle du ciel. Arrivederci, Napoli ! Nous te laissons à la sainte garde de San Gennaro.
Sorrente : Nous pouvons gagner nos pénates ou mieux nos « lari » dans l’agréable hôtel Cesare Augusto. Le personnel y est particulièrement chaleureux et la restauration de bon niveau.
Capri : Ce petit paradis terrestre, nous séduit par le charme de ses ruelles, débouchant sur des belvédères, avec une vue à couper le souffle sur la mer Tyrrhénienne, des effluves de citron et de jasmin parfument l’air ambiant. Le tour de l’ile en bateau sur cette eau qui prend des teintes d’améthyste, de saphir, de turquoise ou d’émeraude au gré des jeux de lumière, est un enchantement, un regard sur l’abrupt des parois sur lesquelles s’accrochent les chèvres et nous laissons à regret Capri et ses fameux Faraglioni, …
La côte Amalfitaine : Sur la route en corniche, de sublimes panoramas nous font oublier la dangerosité de la route. Un petit arrêt à Positano. Des couleurs fortes, le jaune des citrons et l’orange des agrumes se détachant sur le bleu du ciel et le bleu violacé de la mer. Amalfi, où nous grimpons les marches de l’imposant escalier du Duomo avant de nous perdre dans ses ruelles animées.
Ravello : La villa Rufolo que nous visitons est un enchantement. Le cadre à la fois maritime et montagneux met en valeur les jardins et la terrasse, l’odeur capiteuse des roses nous accompagne dans notre promenade.
Le Vésuve : le pied glisse sur ses pentes rougeâtres et caillouteuses, mais nous marchons tous d’un bon pas pour arriver en son sommet avec vue plongeante sur son cratère où s’accrochent quelques nuées blanches.
Pompéi : Les cyprès et les buis qui entourent le site confortent l’impression de tristesse, égayés ça et là par quelques acanthes en fleurs. Les rues pavées, les colonnes étêtées, les murs de briques nues, les mosaïques que plus rien ne recouvrent, nous étreignent le cœur et là tout près en sentinelle, le Vésuve …
A la descente du car, petite surprise offerte à l’occasion de son anniversaire, Betty (et Jean-Pierre) nous offre un petit verre de Limoncello, délicieux…
Rome : Programme respecté et même au-delà. Le temps de déposer nos bagages à l’hôtel Parco Tirenno dans nos « suites » (Restauration de très bon niveau) et nous voilà prêts à visiter la capitale italienne. Au gré des visites nous pénétrons dans des mondes différents qui se côtoient avec légèreté ou se fondent. L’histoire, la mythologie, les légendes, se mêlent. Les architectures se chevauchent. Rome, ville éternelle, ville de la dolce Vita, ou l’air est léger, la lumière unique. Ville éternelle où le regard ne sait où s’arrêter devant tant de richesses. L’espace est rempli de ruines riches en histoires et en drames. Basiliques, temples, forums, cirques, thermes un régal pour les historiens, une manne pour les commerçants et nous pauvres béotiens nous nous sentons un peu bousculés par tant de merveilles.
Le Vatican : La bénédiction papale : L’ambiance est œcuménique, la place Saint Pierre est pleine de pèlerins venus de tous les coins de la terre. Les échanges entre nations sont cordiaux et chaleureux. Les mouettes survolent la foule en piaillant dans un ciel bleu azur, la basilique en toile de fond est pleine de majesté.
Le palais du Vatican : Nous l’avons arpenté d’un bon pas, après bien des contours, des descentes et de montées de marches nous arrivons enfin à la sublimissime chapelle Sixtine. Difficile d’appréhender d’un seul coup d’œil l’ensemble des fresques représentées. Difficile d’imaginer Michel Ange juché sur des échafaudages la voûte éclairée par des bougies peignant ce qui restera son chef d’œuvre pour l’éternité.
La basilique Saint Pierre : Espace grandiose où l’on se sent perdu au milieu de tant de splendeurs notamment la Piéta de Michel Ange, la statue en bronze de Saint Pierre, et l’immense autel de la Cathèdre œuvre de le Bernin.
Un moment fort la veille du départ : l’apéritif qui a précédé la remise de l’enveloppe à Patricia. Des échanges sincères, des remerciements émus.
Souhaitons que la pièce lancée dans la fontaine de Trévi, main sur le cœur exauce nos vœux rapidement. Ce voyage fut riche en découvertes, en paysages, en histoire, en architecture, riche également grâce aux liens tissés par les voyageurs eux-mêmes, ou plus fugitivement entre voyageurs et autochtones. Mentionnons également les moments agréables, ponctués de chants ou d’histoires drôles entre deux visites ou avant de gagner les chambres, sans oublier tous les soirs le toast porté à la santé de nos amis restés à Saint-Jean et à l’espoir de partager un autre beau voyage organisé par Saint-Jean Bien-Être.
Texte de Chantal DELBECQ
Photos de Maryvonne Bitarelle