Saint-Jean Bien-Être

Journée des marcheurs à La Bussière le 7 avril 2022

Cela fait deux ans que nos adhérents rêvaient du château de La Bussière ; c’est la destination qui avait été prévue pour l’édition 2020 de la journée des marcheurs, mais celle-ci avait été annulée pour cause de confinement. En avril 2021, rebelote ! Alors c’est avec une impatience bien justifiée que nous attendions tous ce 7 avril 2022 pour faire enfin connaissance avec cet imposant monument et ses alentours.
Une petite déception : sur les cent trente-sept adhérents inscrits, seuls cent onze ont honoré leur engagement, les autres ayant été retenus chez eux par des raisons indépendantes de leur volonté, la plupart du temps pour cause de Covid.
L’aventure débute dès 9 heures 30 le matin avec le départ de la marche. Certes il pleut, mais « pluie du matin n’arrête pas le marcheur albijohannicien » , c’est un fait reconnu. Après un détour par le village, nous entrons dans la forêt qui s’étonne de voir autant d’animation sur ses chemins, ce qui n’empêche nullement les oiseaux de gazouiller à qui mieux mieux. La bonne humeur règne dans nos rangs, il flotte comme un sentiment de revanche ! Enfin, nous revenons à la vraie vie ! Il pleut, eh bien on n’en a rien à faire ! D’ailleurs nous savons qu’après l’effort nous attend le réconfort.
Car la salle de réception du château a été mise à notre disposition pour notre traditionnel pique-nique, un pique-nique pantagruélique, tant chacun a eu à cœur de gâter ses voisins et voisines. Saint-Jean Bien-Être aussi nous a choyés en nous offrant l’apéritif et le café. Et c’est dans une ambiance joyeuse et festive que se déroulent les agapes .
Pour l’après-midi, les participants sont divisés en cinq groupes qui vont se succéder pour visiter ce superbe château dont la majeure partie date des XVIème et XVIIème siècles. Édifié à un endroit stratégique, sur la route qui allait autrefois de Paris à Lyon, il est en quelque sorte posé sur un étang qui ravitaillait la cuisine en poisson. Il est majoritairement construit en briques fabriquées à La Bussière même, seule la façade extérieure de la cour d’entrée est en pierre de taille, laquelle coûtait beaucoup plus cher. Il renferme un musée de la pêche avec toutes sortes d’objets se rapportant à la pêche en eau douce, et nous pouvons même nous étonner devant un cœlacanthe, poisson aux caractéristiques préhistoriques, très rare , pêché en 1976 et conservé dans un mélange de formol et d’eau.
En attendant son heure de visite, chacun peut flâner à son gré dans le parc dessiné au XVIIème siècle par André Le Nôtre, et surtout, visiter le magnifique potager du XVIIIème siècle où poussent, en une savante organisation, arbres fruitiers, plantes médicinales, rosiers, légumes, fruits rouges, cucurbitacées de toute sorte et bien d’autres encore.
A dix sept heures, les derniers visiteurs vont pouvoir entreprendre de regagner leurs foyers, enchantés par leur journée et demandant quelle sera la prochaine destination. Hélas, nous n’en savons rien encore. En attendant, nous pouvons remercier madame Bommelaer, la propriétaire des lieux, et ses collaborateurs pour la patience et la disponibilité dont ils ont fait preuve pendant deux ans, et aussi Roger Gobion, le grand chef d’orchestre de cette sortie ainsi que son équipe.
A l’année prochaine !

Texte de Françoise Giffaut.

Photos de Jean-Pierre Bouin et Françoise Giffaut.

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