Saint-Jean Bien-Être

Les 3 jours en Franche-Comté (16 au 18 mai 2017)

Compte Rendu de voyage

Sortie de 3 jours culturelle et gastronomique
en FRANCHE-COMTÉ

Mardi 16 Mai, 6 heures30, parking des cars DUNOIS.
Quelle effervescence !!.. Que se passe-t-il si tôt ? Eh bien ! tout simplement, il s’agit du Rendez-Vous bien matinal des voyageurs de SAINT-JEAN BIEN-ETRE en partance pour la FRANCHE COMTE.
Après avoir stationné tant bien que mal tous nos véhicules (nous sommes quand même 65….), nous nous inquiétons…Il n’y a qu’un car.
Fausse alerte bien sûr. Il a suffi de quelques minutes pour que le 2ème arrive. Distrait sans doute, le chauffeur n’avait pas fait la différence entre l’heure du Rendez-Vous et celle du départ.
En quelques minutes tout le monde prend place et nous partons, tout sourire, en direction de BESANCON.
Après une bonne pause (et un vrai petit-déjeuner pour certains….) sur l’autoroute, nous atteignons la belle capitale Franc Comtoise vers midi. L’horaire est parfaitement respecté (Mais pourquoi le préciser ? A SAINT-JEAN BIEN-ETRE, c’est une évidence…).
Les cars nous déposent à proximité du restaurant « LA GRANGE » où le meilleur accueil nous est réservé y compris dans nos verres et nos assiettes. Un kir de bienvenue nous est offert avant que nous nous régalions d’une succulente fondue savoyarde au vin jaune (la touche franc-comtoise).
L’après-midi est consacrée à la visite de Besançon et de sa célèbre citadelle et là, mais c’est une exception, nous sommes en retard d’un quart d’heure !..
Le petit train bisontin nous permet, grâce à un parcours parfaitement adapté d’atteindre la citadelle en profitant au mieux de la magnifique architecture du centre-ville de Besançon. Il nous est permis de contempler, entre autres, l’Hôtel de ville, le Palais de Justice, l’église Saint-Pierre, la bibliothèque municipale ou encore la Porte Rivotte.
Le train nous dépose donc à l’entrée de la citadelle où nous attend une visite guidée historique sur les traces de Vauban, bien documentée et présentée avec beaucoup d’humour par de jeunes guides manifestement passionnées. Un temps libre nous permet de flâner à travers l’aquarium, l’insectarium ou encore le noctarium et surtout le chemin de ronde qui surplombe de plus de 100 mètres la vieille ville de Besançon enserrée dans un méandre du Doubs. Un régal pour les yeux surtout quand le soleil très généreux cet après-midi-là illumine le paysage.
Au terme de cette très belle visite, le train nous ramène au car qui nous conduit directement à l’hôtel Mercure.
Après avoir pris possession des chambres (bien confortables), nous dînons au Mercure. Tout le monde est assez pressé d’aller dormir ; la journée a été longue et, demain, le réveil sera bien matinal et la journée fort chargée.
Le mercredi matin, très tôt donc (surtout pour le 1er car) nous prenons la route en direction de Saint-Antoine à 1100 mètres d’altitude dans le massif du Jura pour découvrir le Fort, le visiter et déguster le fameux Comté.
Le fort Saint-Antoine, un ancien Fort militaire a été édifié en 1880 pour protéger la frontière suisse. Il n’a en fait été utilisé que pendant 3 ans avant d’être totalement abandonné.
En 1966, Marcel PETITE, un affineur de la région de Pontarlier a pensé (il a bien fait…) que ce Fort pourrait parfaitement se transformer en cave d’affinage grâce à une température constante de 6 à 9 degrés. Il a donc réaménagé à force d’opiniâtreté et de courage cette cave en véritable « Cathédrale souterraine » contenant en permanence 100.000 meules de Comté de 40 kilos environ. La visite (les travaux d’affinage n’ont désormais plus de secret pour nous) et la dégustation très commentée (certains ont reconnu des arômes de lait, c’est normal…., de vanille, de café etc…) resteront bien sûr dans les mémoires.
Depuis Saint-Antoine, nous rejoignons Malbuisson et le fameux lac Saint Point où nous flânons quelques temps sous une forte chaleur avant de rejoindre pour le déjeuner l’hôtel restaurant du lac qui, outre la qualité du repas, nous propose un décor intérieur et extérieur particulièrement agréable. L’hôtel restaurant du lac mérite d’être recommandé….
On est bien, c’est sûr, mais il ne faut pas perdre de vue que nous sommes venus en Franche-Comté pour visiter et connaitre au mieux cette région.
L’horlogerie fait partie des joyaux de la région et c’est tout naturellement qu’on nous propose la visite du musée situé à Morteau également renommée grâce à sa saucisse. Nous en reparlerons.
Le musée de l’horlogerie a trouvé sa place au sein du château Pertusier construit en 1576. Il contient un nombre impressionnant d’outils et de machines de toutes les époques (machines à arrondir, tours, pantographes, presses etc….), d’horloges, de pendules, de montres. On retiendra notamment la plus petite montre du monde créée en 1929 par Jaeger-Lecoultre et composée de 98 pièces et la fameuse horloge astronomique de 1500 kilos réalisée par le Jurassien Rémy Chauvin. Son cadran tourne en 25806 ans. On en verra sans doute jamais la fin……
Nous avons également un aperçu de ce qu’était le cadre de vie des horlogers depuis le 16eme siècle et jusqu’à l’industrialisation.
La visite se prolonge mais il ne faut pas perdre de vue que la Franche- Comté est aussi une terre de gastronomie. Nous nous rendons donc à Gilley, petit village situé au cœur de la République libre du SAUGEAIS à proximité de Morteau. On nous propose la visite du plus impressionnant de tous les tuyés (prononcez Tué) de la région. Un tuyé est, en fait, un fumoir où l’on sèche et où l’on fume toutes les salaisons et charcuteries traditionnelles qui font la fierté de toute la région.
Celui que nous avons visité est un vaste espace fermé affublé en son centre d’une énorme cheminée intérieure de 18 mètres de haut !
Ainsi, à l’abri, accrochés à des perches, suspendus ou posés sur des étagères, tous les produits évoluent lentement vers la maturité.
Après cette journée bien remplie, nous retournons vers notre hôtel, nous dînons et nous dormons paisiblement en attendant demain.
Jeudi, dernier jour de notre périple, nous nous levons encore bien tôt mais il le faut puisque nous sommes attendus dès 9 heures pour notre 1er rendez-vous du jour. La saline d’Arc et Senans pour le car1 et les caves d’Arbois pour le car2. Pour des raisons pratiques, les visites se font en alternance.
La saline royale d’Arc et Senans, un ensemble d’une bonne dizaine (11 précisément) de bâtiments, a été construite par l’architecte Claude-Nicolas LEDOUX sous le règne de LOUIS XV dans le but de transformer la saumure extraite à Salins les Bains distante de 21 kilomètres et transférée par un saumoduc. Elle a été en service pendant 120 ans (1775-1895).
La visite très technique et documentée mais manquant peut-être un peu d’enthousiasme nous apprend quand même le fonctionnement général de cette saline tel que l’avait pensé Ledoux.
Nous rejoignons ensuite la cité d’ARBOIS où dans l’enceinte du château BETHANIE, Guillaume le responsable de notre visite nous apprend que sur 2000 hectares de vigne, les vignerons produisent 5 cépages différents, les traditionnels Chardonnay (en blanc) et Pinot noir (en rouge) mais aussi 3 cépages typiquement jurassiens, le Savagnin (en blanc), le Poulsard et le Trousseau (en rouge).
Il nous explique aussi les secrets de fabrication de ce qui fait la fierté des Jurassiens ; le vin jaune, le vin de paille (aucun rapport) et le Macvin qui ont d’ailleurs aromatisé la plupart des mets qui nous ont été proposés pendant le séjour.
Cette ultime visite terminée, nous rejoignons le restaurant : »le caveau d’Arbois », le bien nommé, où nous sera servi le dernier repas avant notre retour.
15 heures, après un excellent déjeuner, nous reprenons la route (et l’autoroute). A 20 heures précises, malgré les divergences de points de vue quant aux itinéraires à suivre entre nos 2 chauffeurs (on ne peut vraiment pas parler d’harmonie entre eux 2), nous arrivons à Saint Jean de Braye au terme d’un très beau et très intéressant voyage dans une région française qui mérite vraiment d’être connue et reconnue.
Merci à tous, la discipline de chacun a permis le plus grand plaisir de tous.

Texte : Patrick BITARELLE

Photos : Maryvonne BITARELLE et Annick FOUCHER

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