Saint-Jean Bien-Être

Visite du marché international de Rungis le 15 mars 2016

Ce mardi 15 mars 2016 a eu lieu une visite du marché international de Rungis.
Dès deux heures du matin, cinquante-sept adhérents montaient dans un car pour se rendre à Rungis et dès quatre heures trente, deux guides prenaient en charge le groupe pour lui faire découvrir les arcanes de ce lieu mythique, à la fois très connu et méconnu des Français. Première surprise : le site est beaucoup plus étendu qu’on pourrait le penser et ne contient pas seulement des pavillons de vente, mais c’est en fait une véritable ville avec agences bancaires, pompiers, S.A.M.U., restaurants, avocats et notaires.
Le premier secteur que découvrent nos Albijohanniciens est celui de la marée ; beaucoup s’attendaient à trouver des étals bien fournis, mais non ! à l’exception de quelques poissons et coquillages de démonstration, tout est emballé dans des caisses en polystyrène, le chaland achète un lot sans vérifier la marchandise, il lui faut faire confiance au vendeur qu’il connaît en général très bien. Autre surprise : chacun s’attend à une atmosphère bruyante, comme celle des criées par exemple, eh bien non ! l’ambiance est très feutrée et on n’entend rien d’autre que le bruit des chariots qui transportent la marchandise.
Même atmosphère dans les secteurs suivants : celui de la triperie où l’on apprend que la hampe de bœuf et l’onglet font partie des abats, celui des produits carnés où les carcasses de bœuf sont alignées d’une manière que l’on pourrait qualifier de presque militaire. Vient ensuite le pavillon préféré des dames, celui des fleurs qui dégage une odeur fort sympathique, et enfin, celui des fruits et légumes, voisin de celui des maraîchers, presque désert en cette saison hivernale.
Mais il est temps de penser à se restaurer et nos gens se voient dirigés vers une brasserie où leur est servi un repas auquel on ne peut décemment pas donner le nom de petit-déjeuner. Jugez en plutôt : délicieuse assiette de charcuterie abondamment garnie , deux parts de fromage, pain de campagne beurré, viennoiseries, salade de fruits, le tout accompagné de jus d’orange pressée (du vrai) et de vin rouge (du vrai aussi).
Puis à neuf heures, c’est le départ. Tout le monde a passé une matinée d’exception et remercie vivement Michel Jourdin qui est à l’origine du projet.
Notons que la demande pour cette sortie ayant été très abondante, une deuxième visite est prévue le 30 mars, mais il n’y a déjà plus de place !

Texte de Françoise Giffaut
Photos de Maryvonne Bitarelle, Annick Foucher et Françoise Giffaut

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